Abstract
Cet article souligne qu’au cœur de l’engagement abolitionniste, on doit placer un travail de prise de conscience : le complexe industriel carcéral et l’État se donnent la main pour nous convaincre qu’être « inclues » (en tant que minorités), c’est disposer de lois qui criminalisent nos agresseur·es (misogynes, transphobes, racistes, validistes). Mais à renforcer ainsi les forces de la punition, on ne fait qu’intensifier, en réalité, la logique de la violence qui s’abat sur nous et sur nos proches.