Abstract
Après avoir relevé quelques traces d’une réception de Fichte dans la littérature française du xixe siècle, visant à établir que la référence à Fichte touche un public excédant largement les milieux académiques, on s’attachera à étudier de façon systématique et non historique la réception française de la Doctrine de la Science à cette époque, considérant trois ordres de difficultés, liées 1) au langage (polyglottisme, ironie), 2) à la méthode (déconstruction de l’illusion transcendantale) et 3) au contenu (assimilation à un idéalisme subjectif). Il apparaîtra que cet examen de la réception revient à la chronique d’une non-rencontre.