Abstract
La médiation, en tant que mode de prévention ou de résolution des litiges, a le vent en poupe. Toutefois, les imprécisions successives du législateur n’ont pas permis d’en cerner clairement les contours. De fait, cette notion se décline aujourd’hui selon des modes pluriels. À cet égard, deux pratiques médiatives nées de l’activité de la DGFiP illustrent bien la diversité des expressions de ce phénomène. Il s’agit du Médiateur du MINEF et de la cellule de médiation sociale mise en place par la Direction générale des finances publiques. Dans ce contexte de flou terminologique, il convient d’interroger la qualité de ces pratiques se revendiquant de la médiation.