Abstract

L'article se propose d'étudier la Francophonie dans la lumière de la transition post-communiste. L'objectif est d'opposer à l'approche quantitative, qui mesure souvent l'impact de la Francophonie dans les pays non francophones de l'Europe de l'Est par le nombre d'élèves, une autre approche qui cherche le lien entre la Francophonie et les problèmes stratégiques du développement des pays respectifs. Le prisme est moins celui de la diversité culturelle que celui de la démocratisation. L'article est structuré en trois parties. La première analyse le volontarisme et l'incohérence de la politique d'adhésion à la Francophonie, la seconde étudie les nouvelles modalités et la dernière les acteurs émergents de la société civile qui remplacent l'État dans la réalisation de la Francophonie locale.The article aims to study Francophony in the light of the post-communist transitional period. The objective is to develop a different approach in opposition to the common quantitative one which consists of measuring the impact of Francophony by the number of students, an approach that focuses on its relations with the strategic problems of the respective countries. The prism is more the one of democratization rather than of cultural diversity. The article is structured in three parts. The first analyses voluntarism and the incoherence of the politics of adherence to Francophony, the second studies the new modalities and the last part deals with the emerging figures in civil society who are replacing the State in the implementation of Francophony locally