Iris 31:51-62 (
2010)
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Abstract
Deux œuvres africaines par Werewere Liking et Manuna Ma Njock s’inspirent des mythes d’Orphée pour présenter le rituel de guérison employé en Afrique. Il s’agit de la pièce du théâtre-rituel de Manuna Ma Njock, Orphée d’Afrique, et du roman de Werewere Liking, Orphée dAfric. Les poètes nous présentent la catabase orphique en forme de rêve et du rite de guérison. Werewere Liking s’inspire également de Thot-Hermès Trismégiste, l’homologue égyptien de Merlin. Orphée dans la pièce de Ma Njock doit parcourir les neuf étapes de l’initiation qui évoquent les grades de lames du Tarot. Dans le roman de Werewere Liking, Orphée commence sa catabase après la noyade de sa femme, Nyango, qu’il doit retrouver dans le monde souterrain. Le chiffre neuf dans les deux ouvrages est employé comme symbole de la fin de l’initiation, voire l’individuation.