Abstract
Un des points saillants dudit positivisme logique réside dans sa critique de la métaphysique. De ce point de vue, la contribution de Moritz Schlick est tout à fait décisive. Partant de présupposés néo-kantiens, il a progressivement évolué vers un nouveau type de critique de la métaphysique, sous l’influence de Wittgenstein. On trouve au cœur de sa critique de la métaphysique, sous sa forme ultime, l’idée que la philosophie est une activité, et non une doctrine. Une position qui mériterait qu’on lui prête quelque attention aujourd’hui, face au prétendu retour de la métaphysique dans ce qui se nomme philosophie analytique.One of the most striking points of the so-called Logical Positivism is the criticism it provides of metaphysics. From this point of view, Moritz Schlick’s contribution is really crucial. Starting from a neo-Kantian background, he moved progressively to a new kind of critique of metaphysics, under Wittgenstein’s influence. The core of this criticism in its ultimate form is the idea that philosophy is an activity, and not a doctrine. It is a position to which special attention is called for nowadays, in facing the so-called return of metaphysics in what is named Analytic Philosophy