Dundrukuitgave van het volledige werk, met uitzondering van "Durée et simultanéité".

Peut-on definir d'un mot, deux siecles qui se sont ecoules en s'interrogeant sur le mot? Pour ce faire, il faudrait connaitre le fin mot du mot. Signe d'une idee, mais de quelle origine et de quelle nature est cette idee? Signe d'une volonte ou d'une passion ou d'une action, mais un tel signe est-il encore representatif? Et s'il est representatif malgre tout, qu'est-ce que cette representation? Une ressemblance, une expression, une signification, une energie, une existence peut-etre... Le langage inquiete l'age (...) classique. Qui le lui rend bien en le restituant a ses origines et a son devenir, a sa nature et a ses fantomes, tantot puissante, tantot clarte, tantot chaleur, parfois rien. Est-ce parce que l'homme s'inquiete de lui-meme? Et puis, d'un mot, comment cerner le contradictoire qui ne cesse de se manifester en ruptures instantes? Le langage, ce soupcon que l'humanite porte en elle... (shrink)

In lieu of an abstract, here is a brief excerpt of the content:370 HISTORY OF PHILOSOPHY Leibniz. By Edmondo Clone. (Napoli : Libreria scientifica editrice. Pp. 540. L.4.000.) L'ouvrage d'E. Cione est une presentation d'ensemble de l'oeuvre de Leibniz. L'auteur situe d'abord Leibniz dans son milieu culturel et dans son ambiance historique. Puis il aborde les probl~mes relatifs ~ la monade et ~ l'univers. Une troisi~me partie traite du choix divin, du real et des possibles. La quatri~me s'attache au difficile (...) probl~me de la liberte~ en Dieu et dans l'homme. Enfin, Clone precise queles sont et doivent ~tre les activite~s de l'homme dans los domaines de la logique, de la morale, de l'esth~tique, de la religion. Par consequent, ne serait-que par l'ampleur des mati~res ~tudi~es, on dispose ici d'une vaste fresque qui met en place l'ensemble des preoccupations philosophiques de Leibniz, et qui d~ploie son ~ventail en un certain sens, disons celui de la Monadologie, toute entree dans la philosophie de Leibniz ~tant bonne, pourvu, si j'ose dire, qu'on en sorte. Or, on en sort, car l'au~eur appuie ses connaissanc~s sur une pratique quotidienne des ~extes de Leibniz, sur une documentation de premiere main qui lui fair honneur, sur une somme de lectures [eibniziennes qui l'aident s orienter son dessein. Cet ouvrage repose sur l'humus fertile d'un vaste savoir technique et livresque concernant la philosophic de Leibniz. I1 est donc, de ce point de vue, document~ avec pr4cision, et il atteint le fond des probl~mes abord4s. Enfin, rauteur ne perd pas ses propres droits dans cette ~tude, et pr4cise d'un oeil vigilant quelles sont es d4fectuositds de cette pens4e, qui n'a sa pleine signification que si on ne la coupe pas de sos racines th4ologiques. I1 semble que lh, le destin de Leibniz diff~re de celui de Clone, puisque, pour ce dernier, le philosophe d'Hanovre ne parvient pas ~ p4n~trer le sens profond de la r~alit(~ spirituelle, c'est-h-dire de la libert4 de l'homme. ANDRE ROBINET Orldans, France David Hume: Prophet o] the Counter-Revolution. By Laurence L. Bongie. (Oxford University Press, 1965. Pp. xvii + 182.35s.) This excellent work uncovers and analyzes the amazing influence of Hume's historical and political views on the world of late 18th-century France. First Professor Bongie admirably recounts the immense impact of Hume's History o] England in France when it originally appeared. The work was wildly praised by French royalty, by the philosophes, by Catholic intellectuals, by almost everyone except the Huguenot exiles. Hume's alleged impartiality and philosophical approach made him for France of the time, the finest historian of the age, the new Tacitus. Everyone found great profundity in the History, and each group managed to overlook those aspects of Hume's views that conflicted with their own outlook, and stressed those aspects that fitted in with their own predilections. it was Turgot who apparently first realized that Hume was not the zeal hero of those who were to transform France, and that Hume's political philosophy and his picture of human nature "glean'd" through the study of history were hardly in accord with the theories of the reformers and the future revolutionists. In their correspondence, Hume and Turgot revealed the enormous gulf that separated them, the latter believing in the endless perfectibility of mankind, the former, much more sceptical and much readier to accept man in his historical condition. For Hume, there was always a struggle between order and liberty, and dangers on both sides with no ideal solution in sight, while for the optimistic Turgot a new and better world was just around the corner. What Turgot saw as their differences became clearer a few years later to moderates like Mirabeau, Mably and Brissot. Hume, for them, did not really see the importance of liberty, the fundamental rights of man, the real lessons of History. The moderates began boosting, translating and commenting on an antidote to Hume's History, the liberal Whig version of English history by Catherine Macaulay-Graham, a work finally published in French under Mirabeau... (shrink)

In lieu of an abstract, here is a brief excerpt of the content:BOOK REVIEWS 251 commentary in general, with particular reference to Thomas' use of the form (Section II); and previous researches on the Angelic Doctor's Commentary (Section 111). This latter section sets forth and critically evaluates the available evidence touching on such questions as the period and date of the Commentary's composition; the version or versions of Aristotle upon which Thomas based his comments; and the problem of the last (...) books. To add to its reference value, the complete index to the entire work has been printed in both volumes. The single regrettable feature of the present work is its extremely high price which will undoubtedly prevent many who might profit greatly from its use from acquiring it for their private libraries. This, however, is probably beyond the control of Professor Rowan who has put so much time, effort and splendid scholarship into giving us this fine work. HERMAN SHAPIRO San Jose State College Grundwahrheiten der Philosophie. yon J. c. Horn and G. W. Leibniz. Monadologie. Kommentiert und eingeleitet. (Europ~iische Verlagsanstalt, I962. Pp. 160.) Cet ouvrage constitue un pr6cieux commentaire d'un texte des plus difficile bien qu'exot~rique, de Leibniz. Sur la page de gauche J. C. Horn reproduit le texte de la Monadologie d'apr~s l'6dition que nous en avions fait aux P.U.F. (Paris). Cette disposition permet d'obtenir en face sur la page de droite une traduction allemande tr~s soign~e du meilleur texte ~tabli par Leibniz au cours de ses diff6rentes reprises sur ce manuscrit. L'auteur a particuli6rement soign6 la recherche prdcise des termes correspondants entre le fran~ais et l'allemand, en s'appuyant sur des passeages de semblable teneur r6dig6s en allemand. Puis un commentaire rapide mais p6n&rant, explique ce qui semblait ~tLeibniz valoir comme explication mais qui, il faut bien en convenir, reste un des 6crits les plus difficiles de la philosophie. Dans une Introduction l'auteur &ablit avec pertinence la situation historique et philosophie de ce texte. Le succ6s remport6 par la monadologie qui vient de connaltre plusieurs 6ditions allemandes, est tr6s r~v~lateur de l'ampleur des &udes leibniziennes en Allemagne, et du gofit que le public cultiv~ commence h avoir pour les 6crits d6finitifs du philosophe de Hanovre. ANDR]~ROBINET Orldans, France... (shrink)

Le concept logico-métaphysique d¿éminence trouve une abondante illustration dans l¿oeuvre de Descartes. On se doit de l¿interpréter au travers des usages qui en furent connus de l¿auteur des Méditations, que ce soit selon les perspectives créationnistes de Suarez de Salamanca ou de Grégoire de Valencia, que ce soit selon celle, dans l¿acte interne divin, qu¿expose Gibieuf. Les conséquences pour l¿étude du concept de ¿cause de soi¿ en sont considérables aussi bien en métaphysique qu¿en physique.