« D’où jaillit la Musique? Des bruits du monde? Des clameurs issues des assemblées? De nos émotions? Et comment la définir? Rien de plus difficile que de répondre à ces questions. J’ai préféré dire ce qu’elle est en trois contes. Légendaire, le premier suit la vie d’Orphée, son initiation auprès des Bacchantes et des Muses, puis sa plongée dans les Enfers à la recherche d’Eurydice, son amante. Comment aimer en Musique? Autobiographique, le second envahit le Grand Récit de la connaissance (...) qui devient ici une Grande Symphonie. Peut-on penser en Musique? Biblique enfin, le dernier psalmodie, de la Genèse à la Nativité. Doit-on prier en Musique? » Michel Serres. (shrink)

The link between nature and the spiritual life has been a mainstay in Christianity going back to the beginning of Scripture. However, our modern context has veered toward a humancentric emphasis in the use of nature for spiritual purposes. This article seeks to recover a framework for connecting nature and the spiritual life by analyzing and applying the writings of the hymn-writer Isaac Watts. Influenced by the English Puritans and the eighteenth-century English naturalists, Watts leverages the empirical and the spiritual (...) to employ a theocentric natural theology in his hymnody, psalmody, and spiritual prose. Examining these writings of Watts, in turn, aid in recovering a faithful use of nature in spiritual formation within our modern Christian context. (shrink)

Résumé : Chez Baudelaire il y a une expérience moderne comme une pleine et égale possession de principe, comme une revanche mentale sur la diversité souvent scandaleuse des évènements et des conditions de la vie. Et si le moderne met en jeu nos proximités sensorielles et cérébrales, varie nos cartes corporelles, il n’en finira jamais . Ici s’éclaire cette physiologie insolite de la vie moderne – ce trope de Baudelaire serait la réponse , la plus exacte jusque dans son assonance, (...) donnée au corbeau de Poe , à ses mots volés on ne sait où et psalmodiés par un perroquet noir - never more . Mot-Clès: Littérature. Language. Esthétique. (shrink)

Que faire des idéaux que sont l'internationalisme, le dépérissement de l'Etat et l'horizontalité radicale? Les penser. Non pas sur le mode de la psalmodie mais selon leurs conditions de possibilité. Ou d'impossibilité? C'est plutôt la thèse que ce livre défend, mais sous une modalité décisive : voir l'impossible sans désarmer de désirer l'impossible. C'est-à-dire, non pas renoncer, comme le commande le conservatisme empressé, mais faire obstinément du chemin. En sachant qu'on n'en verra pas le bout. Les hommes s'assemblent sous l'effet (...) de forces passionnelles collectives dont Spinoza donne le principe le plus général : l'imperium - "ce droit que définit la puissance de la multitude". Cet ouvrage entreprend de déplier méthodiquement le sens et les conséquences de cet énoncé. Pour établir que la servitude passionnelle, qui est notre condition, nous voue à la fragmentation du monde en ensembles finis distincts, à la verticalité d'où ils tirent le principe de leur consistance, et à la capture du pouvoir. Il ne s'en suit nullement que l'émancipation ait à s'effacer de notre paysage mental - au contraire! Mais elle doit y retrouver son juste statut : celui d'une idée régulatrice, dont l'horizon est le communisme de la raison. (shrink)

The Philistines.—Hebrew monotheism.—Administration of Samuel.—Early Hebrew psalmody.—Exterior marks of the Prophet.—Modes of divination.—Foreigndangers of Israel.—Appointment of Saul.—Romantic Philistine campaign.—Ammonite inroad.—Enmity with Amalek.—Massacre of the Amalekites.—David, anointed by Samuel.—David, Saul’s armour-bearer.—David, Saul’s son-in-law. —David, a freebooter.—David with Achish of Gath.—David reinforced from Israel.—David’s return to Ziklag.—Battle of Mount Gilboa.

Little attention has been paid to Hegel’s version of the sublime. I argue that the sublime plays a very marginal role in the Berlin lectures on aesthetics and on religion; in particular, Hegel ignores the “Romantic” sublime popular among his contemporaries. The sublime he locates in Persian poetry and more properly in Biblical Psalmody. After surveying his various articulations of the sublime, I turn to Hegel’s careful analysis of how the Psalms achieve their peculiar effects and note his focus (...) on the “individual.” Paradoxically, while close to Romantic “subreption”, their complex play with voice—and Hegel’s explication—both keep a safe distance, I contend. Turning finally to the question of anachronism and the sublime as a historical category, I suggest in a brief postscript how effects analogous to the Psalms’ rhetoric may nevertheless be detected in Terry Malick films. (shrink)

Little attention has been paid to Hegel’s version of the sublime. I argue that the sublime plays a very marginal role in the Berlin lectures on aesthetics and on religion; in particular, Hegel ignores the “Romantic” sublime popular among his contemporaries. The sublime he locates in Persian poetry and more properly in Biblical Psalmody. After surveying his various articulations of the sublime, I turn to Hegel’s careful analysis of how the Psalms achieve their peculiar effects and note his focus (...) on the “individual.” Paradoxically, while close to Romantic “subreption” (Kant’s term for subjective projection on objective world or word), their complex play with voice—and Hegel’s explication—both keep a safe distance, I contend. Turning finally to the question of anachronism and the sublime as a historical category, I suggest in a brief postscript how effects analogous to the Psalms’ rhetoric may nevertheless be detected in Terry Malick films. (shrink)