Abstract

Deux des trois tablettes en linéaire Β trouvées en 1990 à La Canée (datées avec certitude par les fouilleurs de la fin du MR IIIB1 : + 1250) ont été écrites par un scribe déjà connu à Knossos (lequel était supposé — suivant l'opinion la plus généralement acceptée — avoir exercé son activité au début du MR IIIA2 : + 1370). L'établissement de cette évidence épigraphique devra faire revoir — à la baisse — la datation d'au moins une des destructions (la dernière?) du palais mycénien de Knossos et aura des conséquences non négligeables sur ce que l'on croyait savoir de plus d'un siècle de l'histoire de la civilisation mycénienne en Crète.