Abstract
Cet article se propose d’analyser l’enjeu de la critique qu’élabore Nancy au sujet du problème du christianisme chez Blanchot. Nous nous proposons de montrer que, s’il y a une convergence entre les pensées de Blanchot et de Nancy autour de la question du christianisme, leur divergence se concentre en fait sur la question du monde et sur le problème de sa fin. Tandis que la finitude est, chez l’un et chez l’autre, un opérateur de déconstruction du christianisme, elle définit aussi deux rapports au monde quasiment opposés. Toutefois, on montre aussi que tout en étant opposés, ces points de vue sur le monde sont indissociables.