Le corps en cinéma comme être positif selon Gilles Deleuze
Bigaku 52 (2):57 (
2001)
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Abstract
Gilles Deleuze détermine ses considerations sur le cinéma, Cinéma 1-L'image-mouvement: "ÅmcÅnette étude n'est pas une histoire du cinema. C'est une taxinomie, un essai de classification des images et des signes." C'est-à- dire que cette oeuvre n'est pas une pure application de l'épistémologie qui déroule de Matière et mémoire au cinéma, mais une "classification" qui consiste d'échelonner des êtres divers selon leur èvolution. Nous en tirons la question qui oriente notre article: quelle est la liaison dans le cinéma entre l'épistémologie des images cinématographiques et l'ontologie de ces images qui expliquerait leur évolution elle-même? En effet, d'après la définition de l'image chez Bergson, l'image cinématographique prend sa pleine et propre existence, et dans Cinéma 2-L'image-temps qui en traite par rapport à la pensee, l'image-corps n'est pas considérée comme un des object de la connaissance, ou le schème qui la conditionne, mais une substance irréductible à la représentation, qui nous force la pensée sans représentation