Abstract
Les platoniciens se sont beaucoup souciés de définir de quoi il y a des formes. À l’époque de Syrianus et Proclus, une réponse s’est imposée : des substances naturelles et universelles, ainsi que de leurs perfections et propriétés constitutives. Si Simplicius suit cette ligne directrice, le contexte de ses commentaires le conduit à clarifier certains points aveugles. Cet article examine en quoi le monde et quelques formes connexes lui offrent l’occasion d’interroger le critère de l’universalité. Il montre que ses modifications résultent d’une différence de contexte exégétique mais sans s’y limiter. Résoudre la difficulté posée par Aristote l’amène à développer une théorie qui, contrairement à ses prédécesseurs, évite de postuler une hiérarchie des formes ou une forme pour certains individus.