Abstract
Karl Löwith est l’auteur d’un ouvrage bien connu, Histoire et salut, dont le sous-titre, « Les présupposés théologiques de la philosophie de l’histoire », paraît dire l’essentiel. Pourtant, s’il s’agit bien dans ce livre – et dans les textes qui l’accompagnent dans le tome 2 des Schriften de Löwith – de dégager l’arrière-plan de la « philosophie de l’histoire », qui la fait envisager comme « sécularisation » d’un patrimoine spirituel judéo-chrétien, son enjeu est plus profondément de dépasser...