L’émigrant et son ombre

Cahiers Philosophiques 170 (3):15-32 (2023)
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Abstract

Anders s’est toujours intéressé à Nietzsche. Devenu philosophe, c’est à travers la question des valeurs qu’il le croise lorsqu’il entreprend d’écrire une Kulturphilosophie. S’il le fascine tant, c’est pour avoir osé dénoncer l’absence de fondement de la morale. Mais, même fasciné, Anders n’est pas homme à suspendre la tendance fondamentalement critique de sa pensée : l’idéal d’une surhumanité que Nietzsche a proposé pour dépasser l’humanité bricoleuse de morales lui semble s’engager sur un terrain politiquement irrecevable. Déterminant la décadence du monde comme son entrée dans un état technique du monde, Anders donne des accents nietzschéens à sa propre critique de la culture : c’est l’humanité tout entière qui doit devenir une surhumanité capable de révolutionner le monde pour le conserver…

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