Interrompre le temps, inventer le divorce en révolution

Temporalités 31 (2020)
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Abstract

À l’aube de la Révolution française, alors que l’idée de sphère domestique et intime n’est pas finalisée, la famille est encore pensée comme une société politique : en conséquence, les bouleversements ouverts dans la sphère publique s’appliquent également à la sphère familiale. C’est le cas de la pensée de ces interruptions temporelles que sont la révolution comme rupture du contrat politique et le divorce comme rupture du contrat familial. L’article montre qu’une révolution soucieuse de stabilité a cherché, entre 1789 et 1794, à instaurer et à justifier la possibilité de ces ruptures dans des contrats qui ne peuvent désormais plus tenir que sur le consentement renouvelé d’individus libres, mais s’est également montrée soucieuse d’en légiférer le cours et d’en limiter les possibles. En marge de ces processus où le temps de la rupture est contrôlé et limité par la loi, on trouve quelques individus et penseurs qui, dans un tout autre rapport au temps, se montrent soucieux d’en faire l’occasion d’une ouverture permanente des possibles.

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