Abstract
Ce texte correspond à un récit intime et familier de l’expérience champurrienne dans la diaspora mapuche. Si le mélange des éléments est son sens commun, le mot ne s’épuise pas dans sa qualité de mélange, du moins selon les multiples sources où il a laissé sa trace. La notion de champurria s’est répandue dans le cadre de l’esthétique coloniale, de la péninsule ibérique au Wallmapu (territoire mapuche), où elle s’est forgé un sens qui révèle sa constitution d’impureté, principalement dans les classifications et les éléments socio-raciaux qui ont émergé comme conséquence des sociétés métisses.