Abstract
Les analyses que nous proposons mettent en regard des constructions locatives du français de Côte d’Ivoire, du dioula et du baoulé, deux langues ivoiriennes, de façon à étudier le rôle de l’adposition locative dans une optique contrastive. Elles permettent d’aborder des structures sous-jacentes à ces trois langues, très différentes par ailleurs, et la notion de sémantaxe. L’hypothèse de la sémantaxe suppose l’existence d’un niveau cognitif s’intercalant entre les universaux langagiers et la syntaxe des langues. Il s’agit d’une manière de saisir, de concevoir, d’exprimer la réalité, partagée par des cultures diverses mais voisines géographiquement, et reflétée par la grammaire des langues.