Abstract
N’est‑il pas possible, et peut-être nécessaire, après Hegel, d’opérer une révolution hégélianisante? Dans la mesure où Kant n’a subjectivé l’objet que pour mieux l’objectiver comme chose en soi, une telle révolution devra être ultra-copernicienne. En effet, face à l’identification de la pensée à la volonté que met en œuvre la pensée de Schopenhauer radicalisant l’objectivation kantienne, ne faut‑il pas au contraire, et ce d’abord pour des raisons pratiques, reprendre le geste hégélien, selon lequel la liberté est la vérité?