La cohabitation avec la dialyse à domicile, ce lieu privé habituellement préservé de la maladie, invite à des questionnements sur la dynamique du couple au regard du nouveau rôle de soignant endossé par le conjoint et de celui de patient assigné au conjoint malade. Les auteurs, psychologues cliniciennes, interrogent ici les motivations conscientes et inconscientes qui conduisent à cette décision commune et leurs retentissements sur la dynamique du couple. Différentes configurations relationnelles observées dans notre clinique seront abordées. L’article, cas (...) clinique à l’appui, montre l’intérêt d’un groupe thérapeutique avec malades et conjoints pour mettre à jour les enjeux, au niveau de la relation de couple, d’une prise en charge à domicile. (shrink)

La cohabitation avec la dialyse à domicile, ce lieu privé habituellement préservé de la maladie, invite à des questionnements sur la dynamique du couple au regard du nouveau rôle de soignant endossé par le conjoint et de celui de patient assigné au conjoint malade. Les auteurs, psychologues cliniciennes, interrogent ici les motivations conscientes et inconscientes qui conduisent à cette décision commune et leurs retentissements sur la dynamique du couple. Différentes configurations relationnelles observées dans notre clinique seront abordées. L’article, cas (...) clinique à l’appui, montre l’intérêt d’un groupe thérapeutique avec malades et conjoints pour mettre à jour les enjeux, au niveau de la relation de couple, d’une prise en charge à domicile. (shrink)

Resource constraints in developing countries compel policy makers to ration the provision of healthcare services. This article examines one such set of Guidelines: A patient dialysing in the state sector in South Africa may not refuse renal transplantation when a kidney becomes available. Refusal of transplantation can lead to exclusion from the state-funded dialysis programme. This Guideline is legally acceptable as related to Constitutional stipulations which allow for rationing healthcare resources in South Africa. Evaluating the ethical merit of the Guideline, (...) and exploring the ethical dilemma it poses, proves a more complex task. We examine the actions of healthcare professionals as constrained by the Guideline. From a best interests framework, we argue that in these circumstances directing patient decision making is not necessarily unethical or unacceptably paternalistic. We then scrutinise the guideline itself through several different ethical ‘lenses’. Here, we argue that bioethics does not provide a definitive answer as to the moral merit of rationing dialysis under these circumstances, however it can be considered just in this context. We conclude by examining a potential pitfall of the Guideline: Unwilling transplant recipients may not comply with immunosuppressive medication, which raises questions for policies based on resource management and rationing. (shrink)

Avec le(s) don(s) de soi dans le soin, l’article postule l’idée d’un complexe de dépendance(s) par lequel différentes formes de honte cohabitent entremêlées. Le cas clinique d’un homme d’une soixantaine d’années, diabétique, père par procréation médicalement assistée, doublement transplanté puis hémodialysé chronique, est à l’origine de ses réflexions à ce sujet. Au sein de la relation soignant-soigné, transféro-contre-transférentielle, l’article discute de notre anthropophagie, ce désir à ne faire qu’un avec un autre. Enfin, il interroge les enjeux inter et transgénérationnels de (...) ces dons au sein du corps familial sur lequel prend appui tout corps soignant. (shrink)

DieMedizinIntensivmedizin Intensivmedizin ist ein wichtiges Arbeitsfeld der biomedizinischen Ethik. In vielen Fällen werden existentielle Fragen des Menschseins berührt, um die Individuen und Gesellschaften immer wieder erneut ringen: Unter welchen Umständen erwarte oder erhoffe ich als Intensivpatient welche Art der Zuwendung? Welche Verpflichtung habe ich als Angehöriger dem Patienten gegenüber, wie kann ich meiner Rolle als Bezugsperson gerecht werden? Welche Verantwortung hat die Gemeinschaft bzw. der Staat gegenüber Schwerkranken und Sterbenden? Was ist ein guter Tod und wer darf darüber befinden? Namen (...) wie „Karen Quinlan“ oder „Nancy Cruzan“, zwei junge Frauen, die sich nach einem Unfall über Jahre hinweg in einem Zustand des apallischen Syndroms (‚Wachkoma‘) befanden, erinnern an die intensiven Debatten, die über die letzten Jahrzehnte zu diesen Fragen geführt wurden. Zudem ist die Intensivmedizin seit ihren Anfangstagen zur Zeit der Polioepidemien und der Entwicklung verschiedener Organersatztherapien (Dialyse, Beatmung) in der Mitte des letzten Jahrhunderts von Allokationsfragen begleitet: Welcher Patient soll die knappe Ressource erhalten und wer soll darüber anhand welcher Kriterien entscheiden dürfen? Die kritischen Diskussionen zum „God Committee“ von Seattle – einem Bürgerkomitee, das Anfang der 1960er Jahre über den Zugang von Patienten zur Dialyse befand – sowie um die Zuteilungskriterien für Organe Verstorbener zum Zwecke der Transplantation illustrieren, dass es sich hierbei im Kern nicht um medizinischtechnische, sondern um Gerechtigkeitsfragen sowie um Fragen der Abwägung individual- und sozialethischer Prinzipien handelt. (shrink)