The lexicon of religion has been widely used in the context of the social and cultural transformations associated with the ‘digital revolution’, whether in metaphoric or in realistic terms. The study of digital magic/magic in digital times, the other side of the coin of the Sacred 2.0, is still in its infancy. Yet, references to magic are made frequently in reflections about the rapid development of the digitalisation of society and culture, and they deserve more in-depth study. This paper tackles (...) the issue of magic in and of new technologies, including artificial intelligence devices. After a broad outline of the presence of magic in the digital ecosystem, this paper will focus on the lexical surface and semantic references to ‘magical thinking’, explore the underlying reasons for such references and unveil the regimes of existence for magic. Finally, the paper questions the role of language in the construction of a ‘digital magic’ and the transformations of the semantic category of magic as seen through the prism of a cultural revolution, that of the digitalisation of societies. (shrink)

Cet article tente à la fois de parler des nouvelles réalités empiriques en Inde que la mondialisation a introduites et d’explorer les raisons de l’hypervisibilité de certaines de ces réalités empiriques et de la négligence d’autres. Les deux questions liées que cet article pose à la sociologie indienne sont les suivantes : Pourquoi la montée en puissance de nouveaux espaces urbains, d’une classe moyenne en expansion et d’une culture de la consommation, propulsée par la mondialisation, a-t-elle attiré autant d’attention de (...) la part de la sociologie indienne? Et pourquoi la crise simultanée de la société rurale, la précarité du travail, la montée du nationalisme culturel et son sectarisme de clocher ont-ils été si peu pris en compte? Les réponses aux questions ci-dessus, je suggère qu’elles peuvent être trouvées (i) dans les traditions intellectuelles dominantes de la sociologie indienne ; et (ii) dans ses pratiques locales quotidiennes. Cette double approche part du principe que la tentative de la sociologie indienne de s’adapter à la mondialisation ne peut être comprise en se limitant aux seules idées intellectuelles, mais qu’elle doit être appréhendée à travers les chemins désordonnés que le concept de mondialisation, comme d’autres concepts du Nord global auparavant, a empruntés pour arriver dans nos salles de classe, nos programmes d’études et notre sens commun. (shrink)

Communauté à vocation spirituelle et universelle fondée il y a un peu plus d’un demi-siècle en Inde du Sud, Auroville incarne par excellence la complexité et les paradoxes des utopies du XX e siècle. Inscrite dans une cité qui a traduit ses idéaux en réalisations architecturales et esthétiques concrètes, attachée à une volonté de poursuivre son « programme » malgré les difficultés rencontrées, Auroville cristallise les espoirs et déceptions de ceux et celles qui réfléchissent à la pertinence du concept en (...) ce tournant de millénaires. Mais plus qu’une discussion sur la notion d’utopie elle-même, appliquée à ce projet spirituel original dans son contenu (un mélange d’hindouisme et de scientisme) et dans sa forme, cet article entend surtout, conformément à l’approche anthropologique qui est retenue, réévaluer le terme sur la base de l’usage qu’en font les principaux concernés : les Auroviliens. (shrink)

The subject matter of this special issue is anything but new: religious diversity has already been widely discussed in theology, philosophy, history and sociology. many times, however, diversity has been measured against the yardstick of the changing face of monotheistic models of religion. Asian religions have stood at the opposite end of a spectrum of analytical models in religious studies ever since Max Weber’s classic analysis of Asian religions as mixed systems of beliefs per se. This distinction is, nevertheless, rather (...) problematic, and calls for a closer examination of the conceptual status of diversity, and of the forms it assumes in Asian contexts. (shrink)

Cet article se propose de reprendre et d’approfondir l’épineuse question des rapports entre technologies (principalement digitales, les NTIC) et mondialisation. Généralement considérés sous l’angle d’un parallélisme (les deux vont de pair) agrémenté d’une réciprocité (et s’influençant mutuellement), ces rapports sont plus souvent postulés que décrits en détail et plus encore, questionnés. L’objectif est ici moins de qualifier de manière définitive la nature de ces liens, que de souligner la richesse du champ de réflexion, et d’en tracer les contours à grands (...) traits et de présenter quelques pistes de réflexion récentes et fécondes, autour de concepts clefs, comme la « mondialisation technologique » ou « digitale ». (shrink)