Abstract
L’article propose une relecture « à rebours » de la Constitution Dei Verbum sur la Révélation divine à partir de son dernier chapitre sur « la Sainte Écriture dans la vie de l’Église», en tenant compte des transformations intervenues depuis Vatican II, tant dans la culture européenne que dans l’exégèse critique. Le rapport de nos sociétés aux traces culturelles du christianisme, surtout à la Bible dont est montrée la fonction « inspirante » ou « révélatrice », et une « foi » élémentaire, essentielle à toute existence humaine, fournissent le point de départ d’une démarche inductive qui désigne les « seuils » que cette « foi » peut passer quand elle est mise en relation avec le Nazaréen, à travers ses disciples, et accède à l’expérience de Révélation en jeu dans ces rencontres