Dialogue 54 (2):285-311 (
2015)
Copy
BIBTEX
Abstract
Cet article est fondé sur deux principes : le principe de partialité et le principe d’impartialité. M’appuyant sur un argument relativement peu connu de Kant, j’énonce et je défends le second principe. Je démontre ensuite que le premier principe est lié à la thèse présentée par Annas dans sa théorie sur l’éthique de la vertu, selon laquelle aucun adulte mûr ne souhaite qu’on lui dise quoi faire, ainsi qu’à son récit sur l’enseignement et l’apprentissage de la vertu. Je soutiens que la théorie d’Annas sur l’éthique de la vertu est susceptible, contrairement à celle de Kant, de donner prise soit à l’objection de la circularité, soit à l’objection du relativisme.