Abstract
L’on considère quelques raisons en faveur du pessimisme et de l’optimisme ; et l’on arrive à ce résultat, qu’elles restent sur un terrain subjectif, où une décision scientifique entre les diverses conceptions est impossible. Pour faire de la question du pessimisme et de l’optimisme une question scientifique, il faut prendre pour problème la possibilité et la validité de l’évaluation, dans toute son étendue. Pessimisme et optimisme se transforment alors en positions, opposées l’une à l’autre, de la philosophie des valeurs, le pessimisme niant totalement la validité des jugements de valeur, que l’optimisme affirme.