« Les vrais paradis sont les paradis qu’on a perdus » : la puissance du passé et le malheur de l’existence chez Schelling et chez Proust

Les Cahiers Philosophiques de Strasbourg 43:233-254 (2018)
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Abstract

« Les vrais paradis sont les paradis qu’on a perdus » : cette formule que l’on trouve dans Le Temps retrouvé fait signe vers deux aspects qui m’ont semblé majeurs dans la conception proustienne de l’incursion du passé dans le présent : l’idée que cette dernière suppose que le passé soit d’abord séparé du présent par l’oubli, et l’idée qu’elle suscite non pas la nostalgie mais une félicité qui, quoique fort féconde, est cerné de tristesse. Je me propose de mettre ces deux idées en perspective avec deux thèses métaphysiques de Schelling : celle de la séparation du passé absolu vis-à-vis du présent et celle du malheur de l’être ou de l’existence.

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Alexandra Roux
Université de Poitiers

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