Abstract

À partir de l’image du chevalier de laver tu exposée dans la Phénoménologie de l'esprit de Hegel, on s’interroge sur le sens du prosaïque et de la prose du monde dans sa pensée, surtout dans le contexte des Leçons d'esthétique. Le chevalier de la vertu, sa noblesse et son aveuglement permettent de apercevoir un cours du monde dynamique dont la résolution est indifférente à la volonté singulière. Dans ses Leçons d'esthétique Hegel montre une autre dimension de cette prose du monde enregardant la peinture hollandaise comme expression d’un monde plein de sérénité et de secrets, une poésie du quotidien présente dans les détails des objects traversés par la lumière. On explore dans cet article cette apparente ambiguïté dans la pensée de Hegel.