Philologie & esprit historien

Les Cahiers Philosophiques de Strasbourg 40:37-53 (2016)
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Abstract

Dans son cours sur L’Encyclopédie de la philologie classique, Nietzsche prend explicitement parti pour August Boeckh dont la conception de sa discipline s’appuie explicitement sur la philosophie hégélienne. On pourra constater par la suite, et bien que Nietzsche ne soit pas disciple de Hegel, que ce choix initial intradisciplinaire a des répercussions notables sur le terrain de la « philosophie » de l’histoire : ce qui opposait, sur un plan méthodologique et tout à la fois philosophique, Boeckh et Schleiermacher – autrement dit, la « philosophie » de l’histoire et l’herméneutique comme « théorie » ou méthode – se retrouve dans la manière dont Nietzsche va concevoir, dans la Généalogie de la morale, par exemple, l’histoire qu’il appelle « essentielle » en l’opposant à l’histoire « universelle », mais aussi dans son rejet partiel de ce qu’il a appelé « l’esprit historien ».

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