Abstract
Résumé Cet article porte sur trois textes de Jacques Derrida – Circonfession (1991), Passions (1993) et Force de loi (1994) – qui ont marqué le tournant politique et autobiographique de sa pensée. Il se penche sur la « grammaire imaginative » de la déconstruction et son objectif est de voir quel type de disparition est présupposé par cette grammaire, vue comme un dialogue entre l’appel à ce qui est condamné à ne pas se dire et la réponse de ce qui émerge en cédant sa place à un nouveau non-dit. En passant par les notions de la justice, du secret et de l’idiome, l’article essaie de mettre en place une poétique déconstructive de la disparition.