Abstract

Dialogue spirituel composé à la fin des années 1120, le De vanitate mundi permet d’étudier la manière dont son auteur, Hugues de Saint-Victor, utilise la langue latine pour exprimer une expérience intérieure. Les principales ressources de ce style « sublime » sont la relance syntaxique, la saturation stylistique et la description participiale. Hugues apparaît donc comme un écrivain qui sait « faire grâce » à la rhétorique : l’équilibre entre conformité oratoire et convenance morale définit l’esthétique hugonienne