Abstract
Face à une installation impénétrable comme face à un mur de fond de scène, l’évidence est la même : l’impasse constitue l’œuvre, qu’elle soit plastique ou théâtrale. Aujourd’hui débordée de tous côtés, cette clôture de l’œuvre est cependant assumée, voire ironiquement redoublée, dans certaines scénographies. L’impasse y prend alors une valeur paradoxale en mobilisant des puissances de perception et d’attention renouvelées : à autant d’écarts inframinces, de seuils inaperçus, comme aux échos d’autres tentatives de traversée plus directement politiques.