Abstract
Cet article examine la question de savoir si les codes d’éthique privés sont mieux adaptés à l’atteinte du bien public que ne le sont la réglementation étatique ou l’absence de réglementation quelle qu’en soit l’origine. Par ailleurs, la mondialisation de l’économie rendant plus difficile l’intervention efficace des gouvernement nationaux, l’article souligne le rôle accru et le pouvoir des citoyens pour influencer le comportement des milieux d’affaires. Bref, la mondialisation des communications et des échanges commerciaux permet une redistribution des rôles et des moyens en vue d’encadrer le comportement des entreprises en vue de grands objectifs de société tels que la croissance économique, la distribution des richesses et la préservation de l’environnement. L’État peut favoriser l’émergence de cette nouvelle gouverne même si cela l’amène ultimement à se retirer de certains champs d’intervention.