Abstract
Au travers de la multiplicité des usages du field recording, tantôt support d’étude des paysages sonores, tantôt outil de composition musical et environnemental, mais nécessairement dépendant d’un contexte (inter) culturel, David Christoffel et Guillaume Tiger explorent un certain rapport à la nature. Comment parle-t-on de nature via les field recordings? Quel sens donner à la représentation de la nature dans la musique? Comment « justice » est-elle rendue à la nature dans l’élaboration de paysages sonores virtuels? Les réflexions croisées des auteurs sur ces questionnements tournent en sens inverses autour d’un même pot de sons naturels.