Abstract
La doctrine matrimoniale de l’Eglise catholique a cessé de centrer juridiquement le mariage sur la seule procréation. Le Concile Vatican II – et le Code actuel qui le traduit en langage canonique – considère que le mariage est la formation d’un couple – et l’état de vie qui en résulte pour lui – où le consentement inaugural des époux est sous-tendu par une intention de créer une communauté profonde de vie et d’amour conjugal, exclusive et perpétuelle, ouverte sur le bien des conjoints et sur la procréation - éducation des enfants. Au moment des noces, chacun des futurs doit avoir la capacité psychique de donner un consentement valide, dans un discernement fait d’une connaissance critique de la nature du mariage, de ses droits et devoirs essentiels, et d’une liberté interne qui permet le choix délibéré de l’état matrimonial et du mariage concrètement célébré. Parmi les causes susceptibles de provoquer une incapacité psychique de donner un consentement matrimoniel valide, il faut compter ce que la psychiatrie appelle une immaturité affective