Apatridie

Cités 67 (3):131-136 (2016)
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Abstract

En 1955, Hannah Arendt enseigne (principalement les théories politiques européennes) durant un semestre à l’université de Berkeley. Elle est arrivée en mai 1941 à New York, après avoir connu le Vel d’Hiv (avant la grande rafle) puis le camp d’internement de Gurs en France durant les plus éprouvantes semaines de sa vie. Cela lui inspirera le grand article « Werefugees » paru en janvier 1943 dans le n° 31 de la revue Menorah 1,consacré aux Juifs européens avant le nazisme et sous Hitler, puis les pages sur les Sans-Droits et leurs droits dans le deuxième volume, L’Impérialisme, de la trilogie sur le totalitarisme qui assura sa renommée aux États-Unis. Ses positions sur l’apatridie seront reprises dans la Yale Law Review dans une discussion sur « L’expatriation act » de 1954, utilisées encore en 1957 contre ce dernier par le président de la Cour suprême (Earl Warren) qui le conteste comme fondement d’une décision de justice. Le 22 avril 1955, elle jette sur le papier les grandes lignes d’une conférence à venir sur cette condition spécifique des sans-États.

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