The ArgumentThe major part of the mathematical “classics” in Hebrew were translated from Arabic between the second third of the thirteenth century and the first third of the fourteenth century, within the northern littoral of the western Mediterranean. This movement occurred after the original works by Abraham bar Hiyya and Abraham ibn Ezra became available to a wide readership. The translations were intended for a restricted audience — the scholarly readership involved in and dealing with the theoretical sciences. In some (...) cases the translators themselves were professional scientists (e.g., Jacob ben Makhir); in other cases they were, so to speak, professional translators, dealing as well with philosophy, medicine, and other works in Arabic.In aketshing this portrait of the beginning of Herbrew scholarly mathematics, my aim has been to contribute to a better understanding of mathematical activity as such among Jewish communities during this period. (shrink)

RésuméLe présent article propose la liste des œuvres médicales composées par Ibn Bājja, donne une présentation synthétique de celles qui nous ont été transmises et étudie le métacommentaire au commentaire de Galien sur lesAphorismesd'Hippocrate (Sharḥ fī al-Fuṣūl). Ce texte montre une influence profonde d'al- Fārābī, en particulier dans sa conception de l'expérience médicale, qui remonte à la façon dont ce dernier construit l'expérience (tajriba) comme le procédé inductif, décrit par Aristote dans lesSeconds Analytiques, produisant les prémisses de la démonstration. Sur (...) cette base, Ibn Bājja défend la pertinence d'une médecine moins scolastique et plus empirique, une position dont Ibn Rushd se fera l'écho. Des similitudes entre le texte d'Ibn Bājja et leK. al-Kulliyyāt fī al-ṭibbd'Ibn Rushd suggèrent que celui-ci avait lu leSharḥ fī al-Fuṣūl. Cette œuvre, en outre, pourrait bien attester que la dissection humaine était pratiquée à l'époque d'Ibn Bājja. (shrink)