Some habits are vital to who we are in that they shape both our self-perception and how we are seen by others. This is so, I argue, because there is a constitutive link between what I shall call ‘identity-shaping habits’ and narrative agency. Identity-shaping habits are paradigmatically acquired and performed by persons. The ontology of personhood involves both synchronic and diachronic dimensions which are structurally analogous to the synchronic acquisition and the diachronic performance of habits, and makes persons distinctly suitable (...) to being shaped by habits. Since habits differ vastly in their scope, I develop a conceptualization that carves out defining features of identity-shaping habits. Such habits, I venture, fundamentally alter a person’s embodiment such that the alterations to their psychological and physiological make-up vitally inform their persistence—if not metaphysically, then at least practically by crucially shaping one’s narrative agency. (shrink)

When translated into concrete policy, any allocation of emissions leads to the attribution of emissions rights based on distributive justice. Consequently, the distributive justice approach legitimizes the corresponding amount of emissions. If a certain level of emissions can receive emissions rights, provided they are compatible with a certain emissions budget, to allocate emissions rights when the dangerous concentration level has been overshot could understate the need to preserve the functioning of a “balanced” climate system. From the perspective of Foucault’s archaeology (...) of knowledge, and with the purpose of assessing the epistemology of climate justice, it will be possible to question the possible importation of the mode of production of norms of social law into climate mitigation justice. Additionally, it will be questioned whether the amount of anthropogenic emissions rights can be provided by “the laws of nature” and whether and how the no‑harm principle can contribute to the epistemological relevance of the narrative of climate justice. (shrink)

This study examines Russian politics in the Soviet and post-Soviet eras using sociologist Robert Merton’s middle-range theory. It analyzes ideology, decision making, political culture, public opinion, and democratization and offers an innovative approach to the study of Russian politics in the twenty-first century.

Cet ouvrage vise à déployer la complexité de la philosophie cartésienne, à interroger l'effort de Descartes pour concilier les deux mouvements de l'existence humaine: la liberté qu'a le moi de mettre à distance ses objets de pensée et son plaisir à ressentir son incarnation corporelle, pourtant inexplicable. Il s'agit d'une présentation globale de la pensée cartésienne qui s'attache à dégager ses tensions problématiques.

La philosophie de Descartes est souvent associée à l'image d'une rationalité ascétique, fondée sur un exercice solitaire de la pensée, et hostile par principe aux passions humaines comme au sens commun. Cette image d'une rationalité hautaine, qui n'aurait rien à voir avec la tradition humaniste issue de la Renaissance, est celle que l'ouvrage entend remettre en question. L'oeuvre de Descartes s'y trouve éclairée par la problématique humaniste de la civilité et par son effort pour définir un moyen terme vertueux entre (...) une censure ascétique de la nature humaine et un abandon à la spontanéité aveugle de la sensibilité. Dégager la perspective d'une "civilité de la raison cartésienne" c'est aussi s'efforcer de construire pour l'humanisme un fondement métaphysique et rationnel, lié tout à la fois à l'idée théologique d'une "bonne nature" et à une description phénoménologique de notre expérience du monde. Aussi s'agit-il de restituer non pas seulement le dessin doctrinal et argumentatif de la philosophie de Descartes, mais également la couleur et la vitalité associées aux tonalités éthiques et affectives d'une écriture à travers laquelle seule se délivre la conception cartésienne de la subjectivité. (shrink)

Cet article étudie la présence de la valeur humaniste de "douceur" chez Montaigne et Descartes, dans le champ de l'éducation, des relations humaines, mais aussi de la méthode cartésienne pour bien conduire son entendement. Ainsi, la méthode doit faire preuve de douceur dans la culture de l'âme, et Descartes dans l'Epître à Voet décrit la douceur comme une composante essentielle des "lois de l'amitié" entre les hommes. Il s'agit donc de proposer une interprétation nouvelle et humaniste de la pensée cartésienne, (...) qui porte à la fois sur la morale et la recherche de la vérité. (shrink)