L’historiographie concernant les voyageuses fait fréquemment référence à la « poussière », la « négligence » et l’oubli. Ironiquement, en employant le langage qu’utilisaient ces dames souvent oubliées pour dépeindre des pays et des paysages inconnus, ces références font écho aux affirmations de certains chercheurs pour qui la littérature de voyage féminine est encore une terra incognita à découvrir. D’où l’appel répété, depuis environ une dizaine d’années, de lexicographes et d’historiens de...