L’œuvre d’Edgar Morin n’est pas exclusivement la démarche d’un chercheur isolé. Elle fut, pendant une vingtaine d’années, acte de transmission de connaissance et d’échange de points de vue au sein de ses séminaires. Ici, il s’agissait alors d’essayer de faire apparaître la dimension d’une épistémologie de la complexité. Quel fut, dans le contexte des « séminaires de Morin », le processus d’interaction, d’osmoses, l’intensité du dialogue entre le penseur et les personnes qui fréquentaient les différentes séances ainsi organisées ? Enfin, (...) nous verrons dans ce texte que « l’épistémologie de la complexité n’a pas pour mission de retrouver la certitude perdue et le principe Un de la vérité » .The work of Edgar Morin is not only the process of an isolated researcher. It was, for twenty years, act of transmitting knowledge and exchange views in his seminars. Here, it was then trying to show the size of an epistemology of complexity. What was in the context of "seminars Morin," the process of interaction, osmosis, the intensity of the dialogue between the thinker and the people who attended the various sessions and organized? Finally, we see in this text that "the epistemology of complexity is not a mission to find the lost certainty and the principle of a truth". (shrink)

Cet article propose une nouvelle lecture de l’utopie et de l’éthique de notre ère planétaire, s’inspirant des principes de « terre-patrie » d’Edgar Morin, qui suggèrent une autre vision de notre état du monde. La validité et la pertinence du concept de « terre-patrie » émergent comme une alternative à l’heure où nos visions du monde basculent fortement vers le désespoir et où celui qui dépeint un avenir utopique s’expose à la moquerie.