Abstract
Résumé: Cet article inédit reconstruit systématiquement les conceptions platoniciennes et aristotéliciennes du mouvement (sa nature, son statut physique et théologique, ses différentes formes). Les ressemblances et divergences des deux systèmes sont ensuite examinées, en insistant sur leur contribution à l’évolution ultérieure de la physique, avec laquelle la méthode négative de la physique platonicienne s’avère plus en affinité que le réalisme aristotélicien du sensible, qui est fondé sur une division du monde physique en deux règnes.