Abstract
Dès ses premiers écrits, la dimension écologique est présente dans l’oeuvre de Gérard Siegwalt. Celui-ci en vient à situer la crise écologique dans toute la profondeur de son enracinement historique, philosophique, culturel et religieux. Elle n’est qu’un symptôme, une manifestation d’une crise plus globale que traverse le monde moderne, la «crise des fondements». Cet ébranlement remet radicalement en question la vision dualiste sous-jacente à notre civilisation et invite à une véritable «conversion» où la reconnaissance des limites et de l’interrelationnalité des choses redéfinit l’ontologie. Une éthique de la sagesse est alors possible, qui rend justice tant à l’humain, à la nature, qu’à Dieu