Abstract

Pour les Dormeuses et les Méditateurs, l’anachronisme est placé au centre de leur discours artistique et de leur pratique vitale. En s’habillant en Grecs et en vivant en communauté à la périphérie de la ville, ils tentent d’incarner leur vision idéalisée de l’Antiquité. Par leur absence de fidélité historique, ils ouvraient également un espace d’expérimentation sociale. Ce texte soulève donc la possibilité d’utiliser l’anachronisme comme outil pour débloquer l’imagination politique et imaginer de nouveaux horizons collectifs.