Abstract
L'auteur réexamine les documents épigraphiques qui avaient conduit P. Perdrizet puis P. Gollart à proposer des tracés assez sensiblement différents de la frontière de Philippes et étudie les inscriptions parues depuis. Vers l'Est, la frontière avec la pérée thasienne a pu varier mais n'a jamais atteint le Nestos ; au N-E, il faut sans doute exclure du territoire le village de Platania. Au Sud, la colonie possédait toute la Piérie pangéenne et la frontière Ouest devait passer par le seuil de l'Angistès : l'inscription sur laquelle on se fondait pour lui attribuer la région de Néo Souli, beaucoup plus à l'Ouest, est une pierre errante et son témoignage doit être écarté. Le sort des agglomérations de la côte Sud, Galepsos, Oisymè et même Néapolis, reste obscur.