Abstract

La construction de l’arbre généalogique tend à se répandre comme médiateur au cours d’entretiens dans des cadres aussi différents que le travail social, les enquêtes de recherche et le travail clinique thérapeutique. Mise en place de repères structurants pour l’identité singulière et familiale de la personne, outil de médiation facilitant la parole, cette technique semble présenter nombre d’avantages. Pourtant son utilisation avec des enfants ou des adolescents mérite d’être interrogée. En effet, la construction de l’arbre généalogique est un médiateur particulier car il sollicite directement les données familiales. Or, le repérage dans ces données est le fruit d’un travail d’élaboration qui nécessite un temps psychique et un cadre transférentiel qui ne peuvent être courtcircuités.