Abstract
La société néolibérale prône une autonomisation de la personne et une libéralisation de celle-ci dont témoigneraient ses actes, ses performances et ses comportements. Pour cela elle a intégré les découvertes de la psychanalyse et de l’aliénation du sujet pour prôner une libéralisation de celui-ci, amenant aux techniques modernes de coaching et d’aide qui, en leur fond, réfèrent à la vieille technique de l’aveu. La psychanalyse s’oppose à cette conception d’un sujet réifié dans ses actes, pour concevoir celui-ci comme un être, certes tout aussi déterminé par son environnement, mais en perpétuelle création, un sujet toujours en devenir. Entre ces deux options se pose un choix éthique que chacun doit trancher pour lui-même.