Abstract
Alors que la dérivation du nom propre est généralement considérée comme faible, voire nulle, l’examen des données du TLFi permet de constituer un corpus de dérivés important mais hétérogène. La description et l’analyse de ces données nous conduit à en proposer un classement fondé sur le caractère incarné ou désincarné du nom propre de base puis, pour les dérivés sur base incarnée, sur les relations sémantiques établies entre base et dérivé. Dans bon nombre de cas, les écarts de sens constatés s’expliquent par des relations tropaïques qui interviennent sur l’un ou l’autre élément de la dérivation.