Abstract
La présente contribution s’insère dans un travail de plus grande envergure, visant à mettre en lumière les fondements naturels d’une théorie du sens. Dans une telle théorie, on distingue un double mouvement d’anasémiose et de catasémiose. C’est durant le premier que divers mécanismes produisent le sens, sur la base des interactions entre les êtres vivants et les stimulations provenant du monde. Nous nous focaliserons sur le second mouvement, au cours de laquelle le sens permet — voire produit — l’action sur le monde. Or il se fait que l’action sur le monde par les signes, vecteurs du sens, est le domaine d’étude de la pragmatique. Dans notre article, nous confronterons les conceptions classiques de la pragmatique et celles qui découlent de notre approche physicaliste de la catasémiose.