Abstract
Critics of commodification object to sales but not gifts of some goods, such as human blood or human organs, on grounds that such trade wrongly coerces, morally corrupts, and crowds out altruism. This essay takes issues with each of these claims. It disputes Micheal Sandels claim that voluntary exchange coerces, arguing that he confuses what is unfair with what is unfree. It argues, where trade does create moral costs, that these costs should be weighed against the moral costs of trade bans, such as the loss of human life, and the harms endemic to illegal markets. The essay also quarrels with Richard Titmusss The Gift Relationship, arguing that compensation for blood need not crowd out blood donation, that compensation does not preclude a charitable impulse, and that some important gift relationship posses elements of altruism and exchange.Ceux qui critiquent la marchandisation sont contre la vente mais pas contre le don de certains biens comme le sang ou les organes humains parce quun tel commerce exercerait une contrainte, corromprait morallement, et ne laisserait pas de place à laltruisme. Ce papier traite de chacune de ces affirmations. Il consteste laffirmation de Micheal Sandel selon laquelle léchange volontaire exerce une contrainte, en suggérant quil confond ce qui injuste avec ce qui nest pas libre. Si le commerce entraîne des coûts moraux, cet essai suggère que ces coûts devraient être comparés avec les coûts moraux associés aux interdictions de commerce tels que la perte de la vie humaine et ceux associés aux maux endémiques des marchés illégaux. Il critique aussi louvrage de Richard Titmuss, The Gift Relationship en suggérant que les compensations monétaires en échange dun don de sang névincent pas nécessairement le don de sang, quelles nempêchent pas les impulsions charitables, et que dimportants actes de don comportent des éléments daltruisme et déchange.