Clio 18:7-9 (
2003)
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Abstract
Nicole Loraux guettait toujours avec une joie d'enfant les premiers frémissements du printemps, la lumière qui verdit et se trémousse, les chatons qui pointent leurs nez jaunes, les oiseaux qui préludent à leur vocalise. Elle s'est éclipsée un jour de sa saison préférée, sans déploiements officiels, entourée seulement de tous ceux qui l'avait aimée et ils étaient très nombreux. Mais le 12 avril, au Père Lachaise, le printemps était en retard, la lumière grise, les arbres encore effeuil...