Hermes 51:183 (
2008)
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Abstract
Aujourd'hui, chacun d'entre nous se retrouve pris dans l'engrenage de la mondialisation; par conséquent, la société civile estime que les valeurs fondamentales de liberté, égalité, solidarité, tolérance, respect de la nature ou partage des responsabilités doivent sous-tendre les relations internationales de ce troisième millénaire. Il faut donc chercher à donner un « sens humain » à la mondialisation en l'impliquant, comme nous le proposons, dans un humanisme de notre temps, qui relève d'une philosophie-idéologie venue d'Afrique du Sud, connue sous le nom d'Ubuntu. Pris dans son sens le plus large, ce concept renvoie aux notions de sentiment d'appartenance à la communauté des hommes, d'unicité de la nature humaine, le tout dans une perspective de coopération et de partage. Nous avons la conviction que les langues, les cultures, le dialogue inter-culturel et l'Ubuntu sont implicitement en résonance, voire en reliance, et que face à la mondialisation ils peuvent constituer un front important d'opposition civile.Today, each of us is caught in the gears of globalization, therefore, civil society believes that the fundamental values of freedom, equality, solidarity, tolerance, respect for nature and shared responsibility are under -Soft international relations of the third millennium. We must therefore look to give a "human sense" to globalization by involving, as we propose, in a humanism of our time, which is a philosophy-ideology came from South Africa, known as Ubuntu. Taken in its broadest sense, this concept refers to notions of belonging to the human community, uniqueness of human nature, all in a context of cooperation and sharing. We believe that the languages, cultures, intercultural dialogue and Ubuntu are implicitly resonance, or reliance on, and the face of globalization can be an important front of civilian opposition.