Abstract
Lisa Kemmerer | : This article explores whether or not animal activists who engage in violence might legitimately be labelled “terrorists.” To this end, I examine common assumptions concerning the use of pre-emptive counter-violence in order to defend the comparatively defenceless. Through the use of casuistry, this essay compares specific hypothetical instances of killing comparatively defenceless individuals, beginning with scenarios that offer a clear general consensus, moving to more controversial cases. This indicates that contemporary violence on behalf of animal liberation, often assumed to be rash and radical, is actually quite restrained. The intent of this paper is not to make claims as to how liberationists ought to behave, but rather to highlight egregious inconsistencies in our attitudes toward violence on behalf of those who are comparatively defenceless. | : Cet article vise à déterminer si les activistes animaliers qui se livrent à des actes violents doivent légitimement ou non être taxés de « terroristes ». À cette fin, j’examine les idées courantes relatives à l’utilisation de la violence préventive dans le but de défendre des êtres qui sont relativement sans défense. À l’aide de la casuistique, cet essai compare des exemples hypothétiques spécifiques de meurtres d’individus relativement sans défense, en commençant avec des scénarios qui offrent un consensus général clair, pour passer ensuite à des cas plus controversés. Cette recherche montre que la violence contemporaine perpétrée au nom de la libération des animaux, que l’on considère souvent comme étant téméraire et radicale, est en fait assez retenue. L’objectif de cet article ne consiste pas à prendre position au sujet de la façon dont les libérationnistes devraient se comporter, mais plutôt à mettre en évidence les incohérences flagrantes de nos attitudes face à la violence perpétrée au nom des êtres qui sont relativement sans défense