Abstract
En s’appuyant sur un passage essentiel du chapitre « De la vanité » (III, 9) des Essais de Montaigne et sur une citation de Properce, on tentera dans cet article de reprendre à nouveaux frais la question de la gestion des liens, publics et privés, chez Montaigne, en la rapportant à l’éthique de la modération, à l’équilibre pyrrhonien, au « rolle » et à sa logique, et surtout, en dernière instance, à certains aspects de la tradition du « souci de soi » telle que Michel Foucault l’avait envisagée dans certains de ses cours du Collège de France.